lundi 31 août 2009
rencontre, MV
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
rencontre, MIII
"Ma soeur, songe à la douceur..."
C'est bien le problème ici, la douceur... Titiller sa langue à la claire fraîcheur d'un délicieux Orvietto, bercer tous ses sens à voix céleste et charnelle à la fois de cette amie nouvelle venue chanter juste pour moi...
Oh, ma soeur, ma Divine, mon enfant presque encore, et pourtant si sage, déjà, si profonde des complexes épaisseurs de la vie, comme il m'est doux, oui, comme il m'est doux et presque salutaire de revenir chez moi !
vendredi 28 août 2009
jeudi 27 août 2009
rencontre, MI
Et naturellement, toute à mon émotion, je ne vous ai pas parlé des doigts que l'on croise par ici. De ces doigts qui, nulle à ce jour ne l'ignore, permettraient à chacune, entre autres, de prendre aisément ce joli pied que l'on vient de montrer.
(Ce qui, quand on est de surcroît poétesse, est toujours fort utile, n'est-ce pas ? Tout particulièrement à Rome où le vers y demeure attaché).
Alors allons-y donc, de ces doigts, doigts puissants, doigts majestueux, doigts monumentaux certes, mais pour le coup doigts fort efficaces, comme tout ce que l'on conçoit et pratique ici, ne vous l'ai-je pas cent fois déjà dit !
Eh oui,
de tels doigts font à Rome des miracles, me dit-on.
(Ce qui, quand on est de surcroît poétesse, est toujours fort utile, n'est-ce pas ? Tout particulièrement à Rome où le vers y demeure attaché).
Alors allons-y donc, de ces doigts, doigts puissants, doigts majestueux, doigts monumentaux certes, mais pour le coup doigts fort efficaces, comme tout ce que l'on conçoit et pratique ici, ne vous l'ai-je pas cent fois déjà dit !
Eh oui,
de tels doigts font à Rome des miracles, me dit-on.
Encore que, pour l'instant,
je n'en mette pas tout à fait ma main au feu...
je n'en mette pas tout à fait ma main au feu...
mercredi 26 août 2009
rencontre, M
M
M comme MILLE
M comme AIME, bien sûr aussi.
Et surtout.
Et j'aime justement que ce millième petit message me rencontre dans la ville de mon tout premier coeur, une ville que je qualifierais de natale si l'on ne m'avait imposé de naître à peu près nulle part, d'être confiée à la vie sur les rives de ce grand fleuve dont on ne connaît pas encore très bien la source, de ce grand et long fleuve qui ne nous dit pas encore vraiment tout sur les mers lointaines où il doit bien se jeter un jour, je crois d'ailleurs que là c'est son plus profond secret.
Un secret qui ressemble au mien.
- Car nous avons tous un secret, n'est-ce pas ? Un secret qui tient dans son silence bavard la clé de notre vie.
Je regarde en ce moment le Tibre et me dis que nous avons en quelque sorte la même essence, lui et moi, la même façon d'avancer.
Non pas fuyants mais fluide, lents comme il convient dans notre plaisir de nous abandonner aux lits, prompts toutefois à filer vers ce baiser final qu'on dit aussi embouchure, mais bouche nous convient très bien, avec cette part tiède de lèvres et de langues où se réveillent immédiatement les hautes imaginations.
Hautes imaginations comme on dirait haute mer.
Hautes imaginations où la louve une fois de plus trouvera tout son compte, Elle, de ses crocs clairs jusqu'au bout tout chaud de ses fières mamelles.
Au bout de ses mamelles où l'on rencontrera bien sûr nos deux Apollines, enfants toujours, soeurs jumelles nourries de ce lait que les loups seuls sont en mesure de leur fournir, suave et sauvage comme il leur sied, comme il nous sied.
Et l'aventure sans plus tarder continuera donc.
Comment d'ailleurs pourrait-elle un jour cesser,
Un secret qui ressemble au mien.
- Car nous avons tous un secret, n'est-ce pas ? Un secret qui tient dans son silence bavard la clé de notre vie.
Je regarde en ce moment le Tibre et me dis que nous avons en quelque sorte la même essence, lui et moi, la même façon d'avancer.
Non pas fuyants mais fluide, lents comme il convient dans notre plaisir de nous abandonner aux lits, prompts toutefois à filer vers ce baiser final qu'on dit aussi embouchure, mais bouche nous convient très bien, avec cette part tiède de lèvres et de langues où se réveillent immédiatement les hautes imaginations.
Hautes imaginations comme on dirait haute mer.
Hautes imaginations où la louve une fois de plus trouvera tout son compte, Elle, de ses crocs clairs jusqu'au bout tout chaud de ses fières mamelles.
Au bout de ses mamelles où l'on rencontrera bien sûr nos deux Apollines, enfants toujours, soeurs jumelles nourries de ce lait que les loups seuls sont en mesure de leur fournir, suave et sauvage comme il leur sied, comme il nous sied.
Et l'aventure sans plus tarder continuera donc.
Comment d'ailleurs pourrait-elle un jour cesser,
PUISQU'ELLE VOUS RÊVE...
mardi 25 août 2009
rencontre, CMXCIX
Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome
Et rien de Rome en Rome n’aperçois,
Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois,
Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme.
Vois quel orgueil, quelle ruine et comme
Celle qui mit le monde sous ses lois,
Pour dompter tout, se dompta quelquefois,
Et devint proie au temps, qui tout consomme.
Rome de Rome est le seul monument,
Et Rome Rome a vaincu seulement.
Le Tibre seul, qui vers la mer s’enfuit,
Reste de Rome. Ô mondaine inconstance !
Ce qui est ferme est par le temps détruit,
Et ce qui fuit au temps fait résistance.
lundi 24 août 2009
dimanche 23 août 2009
samedi 22 août 2009
rencontre, CMXCVI
Il y a aussi les salles de bains.
De toutes tailles, celles-ci. Mais on y croise toujours de charmantes créatures, parmi lesquelles j'ai bien cru me reconnaître, soit dit en passant.
Et c'est vrai que la salle de bains est un lieu important. C'est un peu comme le fumoir pour ces messieurs, je veux dire ces messieurs d'autrefois, du temps mythique de leurs fumeux infinis cirages -aujourd'hui quand ils nous croisent, ils n'ont à la bouche que le mot pipe. Passons.
L'endroit sacré des juste-avant et des juste-après, en tout cas. L'endroit ou l'envers de l'investiture et de la dévêture, si je puis dire, la loge intime où se mettent et se démettent parfois certains accessoires, lorsque les jeux d'amour ont ce je-ne-sais-quoi d'antique qui porte la griffe, si je puis dire aussi,
du merveilleux Génie des lieux.
du merveilleux Génie des lieux.
vendredi 21 août 2009
jeudi 20 août 2009
mercredi 19 août 2009
rencontre, CMXCIII
mardi 18 août 2009
lundi 17 août 2009
rencontre, CMXC
Voilà, c'est Elle.
C'est Déméter.
Une inconsolable. Une inconsolable de la mort de sa fille, Perséphone. De sa fille Perséphone : enlevée par Hadès, dieu des Enfers.
Déméter supplie. Démeter obtient de Zeus, le grand patron de tous ces barbus (déjà !) que sa fille revienne sur terre sous forme d’une fleur.
D'une fleur...
D'une fleur qui s'appelle coquelicot, dont on m'a dit que Déméter buvait des philtres pour y noyer son grand chagrin.
Des philtres d'amour et de mort. Comme des histoires à quoi l'on boit. C'est tout moi, ça.
dimanche 16 août 2009
rencontre, CMLXXXIX
Je dois vous avouer que depuis ma toute petite enfance, et même sans doute bien avant, quelque chose m'attire vers le ciel. C'est peut-être pour cela d'ailleurs que je m'enfonce si bas profond dans la terre,
parfois.
Je crois bien que je suis à plus d'un point semblable à ces petites fleurs-là que vous voyez tout autour de moi dans ce champ, dans ce si joli champ où je suis à présent allongée, et d'où je vous envoie ce petit message, ce léger petit message tout de mon plaisir
parfumé.
Oui, je crois que si je vous raconte l'histoire vraiment véritable de ces petites fleurs, vous me connaîtrez un peu mieux.
Vous voulez ?
samedi 15 août 2009
vendredi 14 août 2009
rencontre, CMLXXXVII
rencontre, CMLXXXVI
Combien de contes, combien de légendes, combien de mythes même plus tard on ferait plus tard de ta naissance, combien chaque vers né de chaque vague porterait sans relâche au plus loin l'écho de ton nom !
Ainsi qu'il convenait de te chanter, Première, et puis Seconde, et puis nous toutes à jamais conçues de l'infinie jouissance de chacun de tes baisers !
Ainsi qu'il convenait de te chanter, Première, et puis Seconde, et puis nous toutes à jamais conçues de l'infinie jouissance de chacun de tes baisers !
rencontre, CMLXXXIII
Et puis voilà... C'est une histoire qui forcément se peuple. Depuis les temps rêvés du tout premier jardin, ça a toujours été comme ça. Sauf que là, les fleurs de ce jardin, ce sont des pierres, d'autres pierres, beaucoup d'autres pierres, de toutes tailles, de toutes chairs, de toutes caresses...
Sachant que tout naturellement aussi, nous y avons
nos préférences...
jeudi 13 août 2009
rencontre, CMLXXIX
- Comment ça, vous ne voyez rien ?
...Ah bon... ah bon... parce qu'il faut en plus vous faire le comité d'accueil ? Vous dire bienvenue messieurs dans ma modeste petite île de Lesbos, mais donnez-vous donc la peine de vous asseoir sur ma terrasse,
et au passage attendez que je vous présente ma jolie petite chatte... Allez-y, messieurs, n'ayez pas peur, caressez-la, elle adore ça...
mercredi 12 août 2009
mardi 11 août 2009
rencontre, CMLXXVII
Alors ça, les bras m'en tombent, les dents m'en claquent, mes jolis tétins s'en redressent de surprise : on m'écrit que ça manque d'érotisme, tout ça. Qu'on m'a connu plus émoussée, il y a de cela quelques petits temps... Que ma douce Alice, par exemple, récemment croisée par ici, on la voudrait plus dénudée...
- Non mais... Alice au Pays des Groseilles, c'est pas son genre, et le mien non plus d'ailleurs. Enfin, messieurs, si c'est ça qui vous intéresse, et seulement ça, voilà de quoi vous contenter :
Dommage quand même que la femelle du chat semble avoir pour vous bien plus d'intérêt que la femme de l'homme...
Je crois que vous ne savez pas ce que vous perdez.
Je crois que vous ne savez pas ce que vous perdez.
lundi 10 août 2009
rencontre, CMLXXVI
Mais, si vous me suivez bien sûr, bien sûre de vous surtout, il vous faudra pourtant faire avec ce je-ne-sais-quoi chez moi de... volcanique.
C'est que je suis née sur les flancs d'un volcan.
Douceur de la cendre et brûlure de la lave,
Baisers de feu,
Amours effusives ou bien explosives.
Au choix.
Vous me suivez toujours ?
dimanche 9 août 2009
rencontre, CMLXXV
Notons au passage qu'il arrive assez fréquemment que les miroirs s'ouvrent. Et qu'il en sorte des choses fort curieuses au demeurant.
- Je dis bien s'ouvrent et non se brisent. Il n'y a que les maladroits pour briser les miroirs, et d'ailleurs, outre le fait qu'ils s'y blessent, c'est pour eux source de bien des malheurs (ce qu'ils n'ont fait que mériter, convenons-en, aussi laissons-les à présent méditer sur leurs si tristes maladresses).
Et revenons à des choses plus sérieuses : l'ouverture des miroirs, phénomène rare il est vrai et en cela assez précieux. Qu'y gagne-t-on ? Globalement, des vies un peu moins lisses, un peu plus empreintes de ces sortes de profondeurs qui manquent souvent au si commun des tout-un-chacun.
Des lapins blancs et toutes espèces animales parlantes et sonnantes, si vous voulez. Moi, je n'y ai vu que des réalités pour une fois non-inversées, il est vrai que c'est précisément ce que j'y cherchais.
A vous de voir à présent. Mais je vous préviens : il faudra que votre oeil y soit parfaitement exercé, je dirai même aiguisé. Et votre oreille aiguillée de façon à entendre sans erreur aucune sonner l'exact moment de cette ouverture. Alors, à cette condition, et à celle-ci seule, c'est votre existence tout entière qui va s'en trouver bouleversée...
Une nouvelle fois, vous me suivez ?
samedi 8 août 2009
rencontre, CMLXXIV
CECI N'EST PAS UN REFLET.
Le mien du moins. Quoique double.
Entendons-nous bien : je ne suis pas, je n'ai jamais été ici pour me suffire à la simple contemplation des peaux.
Peau de verre trop souvent d'ailleurs, peau froide d'un miroir pourtant parfait ou la buée d'une main seule à ses cinq doigts nous fait croire un temps à la sueur de l'autre, au frisson de son corps quand ces doigts dédoublés s'en approchent, quand déjà nos lèvres se sont mêlées à d'autres lèvres, au plus intime alors de nos baisers, de nos langues affamées de cette faim que nous savons pourtant sans terme, car sans cesse à nous-mêmes renvoyée...
Telle est l'éternelle loi de ce désir à la Semblable accordé : nous y dressons sans relâche de hauts corps de miroirs, de sublimes élévations célébrant cette recherche effrenée de soi qui nous tient lancinante au creux du ventre comme elle a su nous retenir d'abord par tous les coins de la fascination du coeur...
Oh mes Amours, oh Narcisses vacillantes à l'appel de leur irrésistible reflet, troublantes petites fleurs éphémères que l'eau du Temps déjà noie de sa bien plus insatiable soif, et où se résout soudain tout l'éclat de leur feu, tout l'ardent de leur parfum !
vendredi 7 août 2009
rencontre, CMLXXIII
La vie est faite d'une infinité de petites choses à quoi l'on
s'attache.
s'attache.
Jusqu'à en perdre parfois le goût de l'essentiel.
Cet essentiel qui fait notre Mystère d'ailleurs, cet essentiel que l'on n'a pas toujours, forcément, l'envie de porter au grand jour...
Cet essentiel qui fait notre Mystère d'ailleurs, cet essentiel que l'on n'a pas toujours, forcément, l'envie de porter au grand jour...
Ainsi sommes-nous faites, toutes, jusqu'à notre dernier souffle, jusqu'à notre dernier soupir d'extase, ou bien de désespoir.
jeudi 6 août 2009
mercredi 5 août 2009
rencontre, CMLXXI
Je me suis souvent demandé ce que certains certaines trouvaient de si séduisant dans ma petite personne...
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