vendredi 31 octobre 2008

rencontre, DLXXXV



Dans toute cette obscure

clarté de nos coeurs qui


dit-on






nous est tombée des étoiles




rencontre, DLXXXIV



Nous entrons là dans une autre histoire, en effet.
Donc, tâchons d'y voir un peu plus clair dans tout cet






obscur



jeudi 30 octobre 2008

rencontre, DLXXXIII




Après, forcément,






c'est une tout autre histoire...



rencontre, DLXXXII



et même





bien plus que saigner





rencontre, DLXXXI



Sachant bien entendu que les choses ne sont jamais si faciles. Qu'il y a toujours des blessures à soigner.






Que même en noir & blanc, un coeur, ça peut saigner.



rencontre, DLXXX



Beaucoup, et notamment beaucoup de certaines toujours très emplies de certitudes m'ont reproché cette intuition des choses anciennes, ou plus exactement la mise en avant répétée de ce fil qui encore aujourd'hui nous relie à ces choses, événements et êtres qui en quelque sorte donnent un sens précis à ce que nous sommes et pourquoi nous le sommes...

Je ne me justifierai pas ici : d'abord parce que ce n'en serait nullement le lieu, ensuite parce que je n'ai aucunement à me justifier. Les choses sont ce qu'elles sont et, de plus, que voulez-vous, elles fonctionnent tellement bien pour moi ainsi !






De même que pour Celle qui m'aime, naturellement.



mercredi 29 octobre 2008

rencontre, DLXXIX



DEAE LEAEQVE





GRATIAS



rencontre, DLXXVIII



Je marque d'une pierre blanche, comme on dit, à moins que ce ne soit d'une très fine étoffe de lin pâle surgie de mon ancienne Egypte, ou d'un voile de la lune, ou encore du reflet nacré d'un coquillage -en souvenir de Toi mon inspiratrice, ma Maîtresse, ma Guide, fille inspirée d'une île aux bras si doux, à la bouche si suave !-, je marque de cette blancheur terrestre et céleste mêlée cette nuit du 28 au 29 : celle de ma soeur retrouvée, celle de la Grâce à nouveau près de moi : rythme et rime des vagues, mer qui se plaît à sa musique, terre maternelle contre le sein de laquelle elle vient si doucement se bercer...


Car tu es là, oui, tu es là à nouveau dans mes bras







REVENUE




mardi 28 octobre 2008

rencontre, DLXXVII


Honorez les femmes : elles tressent et mêlent des roses célestes à la vie terrestre ; elles forment l’heureux lien de l’amour et, sous ce voile pudique des grâces, elles entretiennent d’une main pieuse et vigilante le feu éternel des nobles sentiments.



Sans cesse hors des bornes de la vérité s’égare l’ardeur sauvage de l’homme : sans cesse ses pensées l’entraînent sur l’océan des passions. Il étend une main avide vers l’espace, jamais son cœur n’est satisfait, ses rêves inquiets l’emportent jusque dans les sphères éloignées.

Mais avec le charme d’un regard tout-puissant les femmes rappellent le fugitif, et lui font reconnaître les traces du présent. Sous la sainte garde de leur mère, dans leur habitudes, elles sont restées les filles fidèles de la vraie nature.

Rudes sont les efforts de l’homme ; avec sa force écrasante, il s’en va à travers la vie sans repos et sans relâche. Ce qu’il créa, il le détruit : jamais la lutte de ses désirs ne s’arrête : ils tombent, et renaissent comme les têtes de l’hydre.

Mais, satisfaites d’une gloire paisible, les femmes, elles, cueillent la fleur du moment et l’entretiennent avec des soins touchants ; plus libres que l’homme dans leur cercle restreint, plus riches que lui dans les domaines de leur savoir, dans les immenses trésors de la poésie.

Fière et superbe, se suffisant à elle-même, l’âme froide de l’homme ne connaît pas le bonheur de l’union des cœurs, les joies célestes de l’amour. Elle ne connaît pas l’échange des âmes, elle ne se fond pas en larmes affectueuses, les combats de la vie ne font qu’endurcir encore sa dureté première.

Mais l’âme sensible de la femme ressemble à la harpe éolienne qui frémit au souffle léger du Zéphir. L’image de la souffrance jette une tendre anxiété dans leurs cœurs généreux, et les larmes mouillent leurs paupières comme une rosée céleste.

Là où s’étend l’impérieuse domination de l’homme, là règne orgueilleusement le droit du plus fort. Le Scythe brandit son épée, et le Perse devient esclave. Les désirs impétueux et sauvages sont en lutte, et la rude voix des sombres puissances commande aux lieux abandonnés par les Grâces.

Mais avec de douces et persuasives prières, les femmes elles tiennent le sceptre de la vertu : elles éteignent le feu ardent des dissensions, elles apprennent aux forces hostiles et ennemies, à se contenir sous des formes aimables, et réunissent ce qui toujours se fuit.


rencontre, DLXXVI


Je viens d'apprendre ce matin que j'avais une police. Jugez par vous-même :






Tant mieux. On n'est jamais assez gardé, à commencer de soi-même. En plus, j'ai le choix, à ce que je vois... Normal. C'est comme chez moi : aux bonnes choses, il y faut des variantes.

- S'il fallait choisir, me demandes-tu ? Eh bien je crois que j'opterai plutôt pour la petite capitale et l'experte ; encore que l'italique ou l'arabesque... En tout cas, c'est bien vrai : il faut conserver à la lettre l'aspect d'un dessin plutôt que vouloir à tout prix lui imposer un aspect géométrique, et surtout la sauver de cette exécutable perfection qu'est la sécheresse !


Et pour la langue, à mon sens, c'est tout comme : ainsi donc prends bien note, et applique-toi, ma Douce, à ce qu'elle garde, toujours suave et toujours aussi riche, elle aussi,






ce si juste dessin qui sied à mon brûlant désir...



rencontre, DLXXV



A Celle pour qui j'ai depuis bien longtemps





perdu la tête







perdu ma tête, trouvé mon coeur



rencontre, DLXXIV




Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses,
Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté,
Les filles aux yeux creux, de leur corps amoureuses,
Caressent les fruits mûrs de leur nubilité







Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses



rencontre, DLXXIII



Déjà s'ébranlent tes veines

Pour apprendre le vertige

Pour poser des charnières
Aux personnages que nous incarnons





Tu as oublié la pesanteur

Aux rives où l'on enchaîne
Les mouettes noires

Et s'ouvrent devant ton corps

Les horizons chauds du rêve

Du rêve du monde et de la vie
Fondus et confondus
Brillants à l'appel de tes yeux

A l'infini des parfums


J'ignore la croissance du miel
Le mécanisme de l'aile
Le port où l'on nous attend toi et moi
Séparément

Je ne veux reconnaître que l'appel du jour
La courbe de ta hanche

Et la frayeur de ton corps
A l'intant de l'amour





L'arbre non plus ne voit pas son destin

La pierre oubliée au fond de la rivière
Espère reconnaître chaque courant
A son passage


Donne-moi tes mains
O Belle secrète





Cette nuit ta mémoire éclatera



lundi 27 octobre 2008

rencontre, DLXXII



Pose là tes mains
Comme deux silhouettes frémissantes
Qui ne trahiront pas ta mémoire






O Belle secrète



rencontre, DLXXI


Grince et crisse, frôle et puis grince et crisse,
C’est Mulan qui à son huis tisse.
On n’entend point métier sonner,
On n’entend que plaintes et soupirs.



Dites-nous, à quoi pense la fille ?
Dites-nous, à quoi rêve la fille ?
Or la fille, elle ne pense à rien.
Or la fille, elle ne rêve à rien.

Vit la veille le placard militaire,
En grand compte, le Khan veut des soldats.
Cet édit douze volumes emplit,
Sur chacun, son père a son nom mis.

Son Père n’a point de fils aîné,
Et Mulan n’a point de frère âgé.
Elle désire pourvoir un destrier,
Désormais pour son père en campagne.

Foire de l’Est, achète un bon coursier,
Foire de l’Ouest, achète selle, coussinet,
Foire du Sud, achète guide et rênes,
Foire du Nord, achète un grand fouet.

Au matin, salue père et mère, part.
Au soir, couche aux rives du Huang He.
N’entend plus son père, sa mère leur fille appeler,
Mais entend du Huang He les flots en torrents rugir surgissant.

A l’aube, salue le Huang He, part.
Au couchant, passe en haut du mont Hei.
N’entend plus son père, sa mère leur fille appeler,
Mais entend au mont Han des Barbares les montures hennir mugissant.

Mène au front cent combats décisifs,
Comme en vol, franchit passes et monts,
Brise du Nord porte le gong de nuit,
En armures qui brillent de lune froide,

A l’assaut cent tombent au combat,
Dix années parmi les braves retourne.
Retourne et vient devant le Fils du Ciel,
Fils du Ciel en Palais de Lumière.

Aux honneurs l’inscrit au meilleur rang.
« Je te donne pour cent mille boisseaux.
Que veux-tu ? » C’est le Khan qui s’enquiert.
Mais Mulan ne tient pas au Secrétariat.

« Prêtez-moi un cheval de mille li
Pour rentrer dans mon pays natal ».
Père et mère entendent leur fille venir,
Passent les portes bras dessus - bras dessous

Sœur aînée entend cadette rentrer,
A son huis de son rouge affairée.
P’tit cadet entend l’aînée rentrer,
Aiguise la lame en étincellles pour cochon et mouton.

Me voici : j’ouvre les portes d’Ouest.
Me voici : assise au lit de l’Est.
Me voici : sans tunique de guerre.
Me voici : en jupe d’autrefois.

En chignon parée à la croisée,
Au miroir une fleur accrochée,
Hors des portes devant ses compagnons,
Compagnons tous surpris, effarés :



« Douze années l’avons accompagnée :
Qui savait Mulan être ainsi
Demoiselle ? »


rencontre, DLXX



Et Toi encore, Toi à me hanter toujours

Maîtresse de tous mes songes






Maîtresse de mes éveils



dimanche 26 octobre 2008

rencontre, DLXIX





L'Amour le Dimanche après-midi.







L'Amour.

Ton Amour.


Avec de grandes lèvres pour t'entendre me le murmurer. Avec de petites lèvres pour t'entendre me le crier haut et fort.



rencontre, DLXVIII


... L'amour a toujours le temps. Il a devant lui le front d'où semble venir la pensée, les yeux qu'il s'agira tout à l'heure de distraire de leur regard, la gorge dans laquelle se cailleront les sons, il a les seins et le fond de la bouche. Il a devant lui les plis inguinaux, les jambes qui couraient, la vapeur qui descend de leurs voiles, il a le plaisir de la neige qui tombe devant la fenêtre. La langue dessine les lèvres, joint les yeux, dresse les seins, creuse les aisselles, ouvre la fenêtre ; la bouche attire la chair de toutes ses forces, elle sombre dans un baiser errant, elle remplace la bouche quelle a prise,




c'est le mélange du jour et de la nuit.



rencontre, DLXVII



Chut,






je t'aime...




samedi 25 octobre 2008

rencontre, DLXVI



Bon, d'accord, la petite Apolline voit peut-être les choses en un peu noir. Mettons. Ou plutôt ne mettons pas. Disons que je file un peu la métaphore, c'est tout.






Que l'Hôtel soit à 1 ou 2 et même à 7 étoiles, comme on en fait en Arabie heureuse, que cet Hôtel s'appelle en fait Hôtel du Mort, et que celui qui s'apprête à faire le mort fasse toujours d'abord et avant tout la morte, c'est bien connu.
Donc, mesdames et surtout vous mesdemoiselles, ne vous laissez pas faire comme indiqué sur trop de films qu'on vous passe à la chaîne, c'est le cas de le dire, et même dans les livres, surtout les sacrés, ne vous laissez pas faire, non : et que ce soit du côté coeur ou du côté corps, je vous en prie :






ne sortez plus voilées



rencontre, DLXV



Hôtel, 7








The Final Cut




rencontre, DLXIV



Hôtel, 6








MVTVS MOVIE




rencontre, DLXIII



Hôtel, 5








Bath-tube two




rencontre, DLXII



Hôtel, 4








Bath-tube one




rencontre, DLXI



Hôtel, 3








Bathroom



rencontre, DLX



Hôtel, 2








Sweet dream




rencontre, DLIX



Hôtel, 1








Sweet night




rencontre, DLVIII



ma grande ma si magique





Odalisque



rencontre, DLVII



ma petite






pyramide pyromantique



rencontre, DLVI



PVDICA PANDORA








PANDORA








IMPVDICA




rencontre, DLV



Nos affections sont écloses
Par des témoignages divers
Beauté, vous me donnez des roses
Et moi je vous donne des vers






Rendez-moi des preuves plus fortes
De votre faveur désormais
Car vos roses sont déjà mortes





Et mes vers ne mourront jamais



vendredi 24 octobre 2008

rencontre, DLIV



Celle






qui de son baiser me prend
le coeur



rencontre, DLIII



Celle






dont la démarche est emplie
de noblesse


lorsqu'elle pose ses pieds
sur la terre


rencontre, DLII



Celle






dont les jambes défendent
la beauté


rencontre, DLI



Celle







dont les reins sont alanguis
les hanches minces


rencontre, DL


Weary with toil, I haste me to my bed,

The dear respose for limbs with travel tir'd;
But then begins a journey in my head
To work my mind, when body's work's expir'd.


For then my thoughts, from far where I abide,
Intend a zealous pilgrimage to thee,
And keep my drooping eyelids open wide,
Looking on darkness which the blind do see ;


Save that my soul's imaginary sight
Presents thy shadow to my sightless view,
Which like a jewel, hung in ghastly night,
Makes black night beauteous, and her old face new.






Lo, thus, by day my limbs, by night my mind,
For thee and for myself no quiet find.


jeudi 23 octobre 2008

rencontre, DXLIX



Πόλυ πάκιδο
ς δυμελεστέρα,






χρύσω χρυσοτέρα.







Ses chants étaient beaucoup plus doux que le son de la lyre,

et elle était bien plus précieuse que l'or le plus pur...




rencontre, DXLVIII



O Toi ô Toi ô Toi ô Toi






Toi qui déjà Toi qui pourtant Toi que surtout


Toi qui pendant Toi qui jadis Toi que toujours








TOI MAINTENANT



rencontre, DXLVII



LA FEMME








EST UNE ROSEE PENSANTE




mercredi 22 octobre 2008

rencontre, DXLVI



Sept jours que je n'ai vu ma Soeur

La maladie s'est insinuée en moi

Mon corps est devenu lourd
Et j'ai perdu toute conscience





Quand viennent à moi les chefs-médecins
Je ne puis être calmé de leurs remèdes
Les prêtres, l'issue n'est pas non plus de leur côté
Ils ne peuvent discerner ma maladie



Mais qu'on me dise : la voici ! et je revivrais
Qu'on prononce son nom, voilà qui me relèverait

L'allée et venue de ses messagers

Voilà qui ferait revivre mon coeur



Ma Soeur m'est plus bénéfique qu'aucun remède
Elle m'est plus efficace que toute médecine
Mon salut : qu'elle entre de l'extérieur
Que je l'aperçoive, et je retrouverai la santé


Qu'elle ouvre les yeux et mon corps rajeunirait
Qu'elle parle, et je retrouverais la force
O si je l'enlaçais, elle détournerait le mal de moi





Mais hélas, voici déjà sept jours qu'elle m'a quittée !