mercredi 26 août 2009

rencontre, M



M



M comme MILLE



M comme AIME, bien sûr aussi.


Et surtout.





Et j'aime justement que ce millième petit message me rencontre dans la ville de mon tout premier coeur, une ville que je qualifierais de natale si l'on ne m'avait imposé de naître à peu près nulle part, d'être confiée à la vie sur les rives de ce grand fleuve dont on ne connaît pas encore très bien la source, de ce grand et long fleuve qui ne nous dit pas encore vraiment tout sur les mers lointaines où il doit bien se jeter un jour, je crois d'ailleurs que là c'est son plus profond secret.

Un secret qui ressemble au mien.

- Car nous avons tous un secret, n'est-ce pas ? Un secret qui tient dans son silence bavard la clé de notre vie.

Je regarde en ce moment le Tibre et me dis que nous avons en quelque sorte la même essence, lui et moi, la même façon d'avancer.

Non pas fuyants mais fluide, lents comme il convient dans notre plaisir de nous abandonner aux lits, prompts toutefois à filer vers ce baiser final qu'on dit aussi embouchure, mais bouche nous convient très bien, avec cette part tiède de lèvres et de langues où se réveillent immédiatement les hautes imaginations.

Hautes imaginations comme on dirait haute mer.

Hautes imaginations où la louve une fois de plus trouvera tout son compte, Elle, de ses crocs clairs jusqu'au bout tout chaud de ses fières mamelles.








Au bout de ses mamelles où l'on rencontrera bien sûr nos deux Apollines, enfants toujours, soeurs jumelles nourries de ce lait que les loups seuls sont en mesure de leur fournir, suave et sauvage comme il leur sied, comme il nous sied.

Et l'aventure sans plus tarder continuera donc.

Comment d'ailleurs pourrait-elle un jour cesser,




PUISQU'ELLE VOUS RÊVE...





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