vendredi 30 mai 2008

rencontre, CCCXXIII


Quelques-unes, et même quelques-uns, naturellement, cherchent un autre horizon. Ce n'est pas si facile. Il y a tant de soleils éblouissants, de contre-jours d'étoiles,






tant de firmaments menteurs...


mardi 27 mai 2008

rencontre, CCCXXII


L'Enfance, ce petit bout de Toi dont il te faut toujours


accoucher


de peur de toujours t'être vue dévêtue

dépouillée





poupée


dimanche 25 mai 2008

rencontre, CCCXXI


L'Enfance, ce petit bout d'âme qu'il faut montrer,

ce petit bout d'âme qui doit faire face,

au risque de te la voir masquée





mangée


jeudi 22 mai 2008

rencontre, CCCXX


L'Enfance, son corps, ce petit bout de chair qu'il faut tirer sans cesse,

de peur de se la voir avalée,




croquée


mardi 20 mai 2008

rencontre, CCCXIX


L'Enfance, parlons-en.

Otons le voile, au moment même où tant et tant





le mettent


jeudi 15 mai 2008

rencontre, CCCXVIII


C'est bien pour ça que depuis ma douce

ma tendre


ma très douce et très tendre




Enfance


j'aime les miroires

les merveilleuses

profondes miroires d'amour

dames de douceur

soeurs si fidèles

où même à seule on se sent toujours





un peu plus deux



mercredi 14 mai 2008

rencontre, CCCXVII


Mon Amour qui n'est peut-être au fond





qu'un reflet...


lundi 12 mai 2008

rencontre, CCCXVI


Jour douze

de mai

douce

attente

doux

regret







de mon Amour absente



samedi 10 mai 2008

rencontre, CCCXV


Léa

linda mari-

-posa





le papillon de tes lèvres

et

ta langue

pour m'y poser



mercredi 7 mai 2008

rencontre, CCCXIV


Flor de mayo




Flor de mi flor





Flor de mi amor



samedi 3 mai 2008

rencontre, CCCXIII


Quant à l'avenir,

j'ai su cent fois le lire

Léa

c'est la
ligne d'horizon de ta main

c'est
la constellation

de tes doigts

c'est cette si fine étoile qui s'y destine





au creux de moi


jeudi 1 mai 2008

rencontre, CCCXII


Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée Les pétales flétris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien menés par des tziganes Suivaient une roulotte traînée par un âne Tandis que s'éloignait dans les vignes rhénanes Sur un fifre lointain un air de régiment Le mai le joli mai a paré les ruines De lierre de vigne vierge et de rosiers Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers Et les roseaux jaseurs






et les fleurs nues des vignes.