Pour Laurence...
Depuis le jour que le trait ocieux
Grava ton nom au roc de ma memoire,
Quand ton regard, où flamboyoit ta gloire,
Me fit sentir le foudre de tes yeux,
Mon coeur attaint d'un éclair rigoreux
Pour eviter ta nouvelle victoire,
S'alla cacher sous tes ondes d'yvoire,
Et sous l'abri de ton chef amoureux.
Là, se mocquant de l'aigreur de ma playe,
En seureté par tes cheveux s'égaye,
Tout resjouy des rais de ton flambeau ;
Et tellement il aime son hostesse,
Que pale et froid sans retourner, me laisse,
Comme un esprit qui fuit de son tombeau.
Grava ton nom au roc de ma memoire,
Quand ton regard, où flamboyoit ta gloire,
Me fit sentir le foudre de tes yeux,
Mon coeur attaint d'un éclair rigoreux
Pour eviter ta nouvelle victoire,
S'alla cacher sous tes ondes d'yvoire,
Et sous l'abri de ton chef amoureux.
Là, se mocquant de l'aigreur de ma playe,
En seureté par tes cheveux s'égaye,
Tout resjouy des rais de ton flambeau ;
Et tellement il aime son hostesse,
Que pale et froid sans retourner, me laisse,
Comme un esprit qui fuit de son tombeau.
2 commentaires:
Apolline,
Elle est si belle cette femme.. ce regard rempli d'une douceur infinie, perdu dans des pensées connues d'elle seule. Et la couleur Sépia ajoute la senculaité du cliché..
Merci pour cela... et pour le reste.
Lau
En effet, quelle grâce se dégage de ce visage depuis longtemps aujourd'hui retombé en poussière, mais qui nous enseigne pourtant à plus d'un siècle de distance la pérennité de nos émotions, l'éternité humaine, pour ainsi dire, contenue en chacun de nos instants...
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