Cette vie si vive, je te la dédie. Je te l'offre comme une sorte de fleur de Novembre, un peu mélancolique, certes, un peu égarée, mais pourtant bien là, attentive à ce qui va advenir, curieuse des métamorphoses de la saison qui s'engage : et dont je t'invite à demeurer ici la spectatrice de tous les cycles, sinon la Maîtresse de tous les temps et les mouvements à venir. Car je sais, depuis tous ces siècles où je te fréquente, combien tu y es de fait importante, combien aussi ce pouvoir de créer qui est le tien saura seul me protéger des faiblesses de la Lumière déclinante...
en ce pays qui sied à nos songes
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