samedi 31 octobre 2009
vendredi 30 octobre 2009
jeudi 29 octobre 2009
mercredi 28 octobre 2009
mardi 27 octobre 2009
rencontre, MLXXIX
Ah ! du temps d'Adèle...
Et comme nous voici bien anciens, soudain...
Et comme nous voici bien anciens, soudain...
Tout enfant, tu dormais près de moi, rose et fraîche,
Comme un petit Jésus assoupi dans sa crèche ;
Ton pur sommeil était si calme et si charmant
Que tu n'entendais pas l'oiseau chanter dans l'ombre ;
Moi, pensif, j'aspirais toute la douceur sombre
Du mystérieux firmament.
Et j'écoutais voler sur ta tête les anges ;
Et je te regardais dormir ; et sur tes langes
J'effeuillais des jasmins et des oeillets sans bruit ;
Et je priais, veillant sur tes paupières closes ;
Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses
Qui nous attendent dans la nuit.
Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche,
Faite d'ombre, sera si morne et si farouche
Que je n'entendrai pas non plus chanter l'oiseau ;
Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe,
Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe
Ce que j'ai fait pour ton berceau...
lundi 26 octobre 2009
dimanche 25 octobre 2009
samedi 24 octobre 2009
vendredi 23 octobre 2009
jeudi 22 octobre 2009
mercredi 21 octobre 2009
rencontre, MLVIII
mardi 20 octobre 2009
lundi 19 octobre 2009
rencontre, MLXIV
dimanche 18 octobre 2009
rencontre, MLXIII
Pour rester dans les chambres, que ce soit seule ou pas, j'en ai hélas assez vite fait le tour.
Je ne sais pas si j'ai lu tous les livres, mais ce qui est sûr, c'est que souvent la chair est triste, surtout lorsqu'elle est tarifée.
Voilà donc le pourquoi de mes rêves, ou plutôt celui de mes éternelles songeries. Reine couchée, Princesse assise, je chevauche un monde où j'ai ce rare privilège d'être vraiment libre :
Je ne sais pas si j'ai lu tous les livres, mais ce qui est sûr, c'est que souvent la chair est triste, surtout lorsqu'elle est tarifée.
Voilà donc le pourquoi de mes rêves, ou plutôt celui de mes éternelles songeries. Reine couchée, Princesse assise, je chevauche un monde où j'ai ce rare privilège d'être vraiment libre :
mon corps aux chiens ma tête à moi.
samedi 17 octobre 2009
vendredi 16 octobre 2009
rencontre, MLX
J'ai d'autres folies comme j'ai d'autres amies.
Je dois avouer que les Invisibles ont toujours habité mes yeux, aussi sûrement que l'illusion du Monde savait à chacun de mes endormissements d'ici-bas s'effacer derrière la réalité de l'Univers tel qu'il est, et non tel que s'en persuadent nos petites habitudes de perception, et surtout notre si fréquente absence de la moindre curiosité.
C'est ainsi qu'autrefois je t'ai connue, Mélior, reine sublime de ma vieille Brocéliande, souveraine aux chats sacrés porteurs de plus d'un céleste secret, et vous puissants Afrits aux incommensurables pouvoirs...
Il me reste de ce temps mes visites automnales à ton chêne, vieux Merlin de mes enchantements songeurs, si aimable complice que tu me ferais presque oublier la douloureuse condition de mon exil actuel, la tristesse infinie de tous ces médiocres sorts qu'il me faut à présent subir.
C'est ainsi qu'autrefois je t'ai connue, Mélior, reine sublime de ma vieille Brocéliande, souveraine aux chats sacrés porteurs de plus d'un céleste secret, et vous puissants Afrits aux incommensurables pouvoirs...
Il me reste de ce temps mes visites automnales à ton chêne, vieux Merlin de mes enchantements songeurs, si aimable complice que tu me ferais presque oublier la douloureuse condition de mon exil actuel, la tristesse infinie de tous ces médiocres sorts qu'il me faut à présent subir.
jeudi 15 octobre 2009
mercredi 14 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
rencontre, MLVI
Certaines que je connais bien me voient parmi les moutonnes (bien plus jolies que les brebis communes, naturellement).
Surtout les moutonnes d'automne, dont les fourrures dorées sont si douces au toucher...
Quant aux rêves si étranges que ce flot chaud fait naître, je vous laisse bien sûr les imaginer...
Surtout les moutonnes d'automne, dont les fourrures dorées sont si douces au toucher...
Quant aux rêves si étranges que ce flot chaud fait naître, je vous laisse bien sûr les imaginer...
lundi 12 octobre 2009
dimanche 11 octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
rencontre, MLIII
vendredi 9 octobre 2009
rencontre, MLII
jeudi 8 octobre 2009
rencontre, MLI
Mon pays...
C'est quelque part là, tout près de chez vous vraiment. Et pourtant, celle qui ne saura pas chausser ses bottes de sept lieues (ou de sept lieux, plus exactement !) ne pourra en aucun cas y parvenir.
Mon pays à moi, c'est en effet celui de la Petite Poucette, de la Petite Chaperonne rouge et, les jours de grand azur, comme aujourd'hui par exemple, celui de la Grande Miss Barbe-Bleue...
Mais c'est surtout celui de la Belle, de la Belle aux doux bois dormants qui depuis bien cent ans à présent attend le baiser merveilleux de son autre Belle, une Princesse paraît-il...
Qui l'attend...
L'attend patiemment de toute sa plus délicieuse
impatience...
L'attend patiemment de toute sa plus délicieuse
impatience...
mercredi 7 octobre 2009
mardi 6 octobre 2009
rencontre, MXLIX
Tout ça parce que je crois aux fées.
Doigts y compris bien sûr. Mais surtout côté coeur. Croyances et caresses font si bon ménage au pays qui est le mien. Et où tu viendras peut-être me rejoindre, ma mie Lau, après Mélusine et Morgane, lorsque sur ta rive tes propres croyances se seront tout à fait éteintes, et que malgré tout ce sombre soudain répandu sur ton monde il te faudra bien continuer à vivre, à vivre comme tu l'entends, à vivre comme tu le sens,
Toi,
à vivre vraiment.
lundi 5 octobre 2009
dimanche 4 octobre 2009
samedi 3 octobre 2009
rencontre, MXLVI
Nous sommes en fait des créatures dont la pulpe est écorce et l'écorce pulpe,
des créatures jaillies d'un seul bloc, à l'image de ces statues antiques surgies de la pierre la plus dure, la plus froide, et pourtant animées d'une si ardente perfection, d'une beauté si sensuelle que notre regard aussitôt se fait désir, et même, souvent, parvient à en en jouir : à en jouir comme d'une chair, d'une chair à la fois profonde et aérienne où nous savons bien que nul corps jamais ne pourra nous entraîner, chair qui aussitôt nous interroge, chair qui aussitôt creuse en nous, saisies que nous sommes à la pensée de ce créateur qui ainsi nous aurait faites, à la pensée de son but ultime, de sa vision secrète et à jamais impénétrable, de son impossible génie pourtant à nos yeux tendu, à nos corps dénudé,
à nos sens offert...
des créatures jaillies d'un seul bloc, à l'image de ces statues antiques surgies de la pierre la plus dure, la plus froide, et pourtant animées d'une si ardente perfection, d'une beauté si sensuelle que notre regard aussitôt se fait désir, et même, souvent, parvient à en en jouir : à en jouir comme d'une chair, d'une chair à la fois profonde et aérienne où nous savons bien que nul corps jamais ne pourra nous entraîner, chair qui aussitôt nous interroge, chair qui aussitôt creuse en nous, saisies que nous sommes à la pensée de ce créateur qui ainsi nous aurait faites, à la pensée de son but ultime, de sa vision secrète et à jamais impénétrable, de son impossible génie pourtant à nos yeux tendu, à nos corps dénudé,
à nos sens offert...
vendredi 2 octobre 2009
jeudi 1 octobre 2009
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