mercredi 22 octobre 2008

rencontre, DXLVI



Sept jours que je n'ai vu ma Soeur

La maladie s'est insinuée en moi

Mon corps est devenu lourd
Et j'ai perdu toute conscience





Quand viennent à moi les chefs-médecins
Je ne puis être calmé de leurs remèdes
Les prêtres, l'issue n'est pas non plus de leur côté
Ils ne peuvent discerner ma maladie



Mais qu'on me dise : la voici ! et je revivrais
Qu'on prononce son nom, voilà qui me relèverait

L'allée et venue de ses messagers

Voilà qui ferait revivre mon coeur



Ma Soeur m'est plus bénéfique qu'aucun remède
Elle m'est plus efficace que toute médecine
Mon salut : qu'elle entre de l'extérieur
Que je l'aperçoive, et je retrouverai la santé


Qu'elle ouvre les yeux et mon corps rajeunirait
Qu'elle parle, et je retrouverais la force
O si je l'enlaçais, elle détournerait le mal de moi





Mais hélas, voici déjà sept jours qu'elle m'a quittée !



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