mardi 28 octobre 2008

rencontre, DLXXIII



Déjà s'ébranlent tes veines

Pour apprendre le vertige

Pour poser des charnières
Aux personnages que nous incarnons





Tu as oublié la pesanteur

Aux rives où l'on enchaîne
Les mouettes noires

Et s'ouvrent devant ton corps

Les horizons chauds du rêve

Du rêve du monde et de la vie
Fondus et confondus
Brillants à l'appel de tes yeux

A l'infini des parfums


J'ignore la croissance du miel
Le mécanisme de l'aile
Le port où l'on nous attend toi et moi
Séparément

Je ne veux reconnaître que l'appel du jour
La courbe de ta hanche

Et la frayeur de ton corps
A l'intant de l'amour





L'arbre non plus ne voit pas son destin

La pierre oubliée au fond de la rivière
Espère reconnaître chaque courant
A son passage


Donne-moi tes mains
O Belle secrète





Cette nuit ta mémoire éclatera



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