dimanche 7 septembre 2008

rencontre, CDLXVI


Et puis les Dimanches soir.

Je déteste tous ces Dimanches quand ils se font soir. Détester n'étant d'ailleurs pas le mot le plus exact. Parlons plutôt d'une infinie mélancolie, d'une mélancolie sans fin, oui, et bien noire pour le coup, car les mots sont les premiers à savoir ce qu'ils disent, lorsqu'ils parlent. Nigra melancholia. Alors il me reste les songes, à supposer que les songes eux aussi n'en soient pas empreints. Qu'ils sachent lui échapper, avec leurs propres rêves. Par exemple celui où le sommeil sait jouer au soleil, et même en rire, quand l'obscur se fait tout autour un peu trop sérieux.





Bonne nuit.



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