dimanche 3 juillet 2011

rencontre, MDCCXXV



Viens, les heures d'amour sont furtives et rares...
Le jardin matinal est plein d'oiseaux bizarres.


Chère, je te convoie à ce royal festin.
Je ne veux pas jouir seule de ce matin.


L'aube heurte le ciel comme une porte close.
Viens boire la rosée au coeur blond de la rose.


Bois la rosée ainsi qu'une fraîche liqueur.
Mon coeur est une rose et je t'offre mon coeur.


L'aube a des tons de nacre et des reflets de perle.
La joie est simple et rien n'est aussi beau qu'un merle.


Savourons cette ardeur un peu triste et pleurons
De sentir la clarté première sur nos fronts.


Viens, ma très chère... A l'est le ciel fardé chatoie,
L'herbe est douce aux pieds nus comme un tapis
de soie
.







Sans nous préoccuper de l'hostile destin.
Rendons grâce au ciel clément pour ce matin.



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