Tes mains partent en campagne,
elles sèment la pagaille,
à ce jeu, c’est toujours toi qui gagnes,
et retrouve mes failles...
Tes mains partent à la dérive,
témoins de l’écume à mes lèvres,
elles vont et viennent à la rive,
à chaque fois, renaît ma fièvre...
Tes mains savent si bien y faire,
elles passent toutes les grilles,
elles jouent même au lierre,
d’un rien, me déshabillent...
Tes mains savent tous mes chemins,
même sans cailloux blancs,
elles me content une histoire de faim,
et se moquent du prince charmant...
Tes mains rassemblent mon corps
elles me donnent la monnaie de ma pièce,
moi qui ne roule pas sur l’or,
elles me font l’amour en l’espèce...
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