mercredi 31 mars 2010
rencontre, MCCLVI
J'ai les méninges nomades
J'ai le miroir maussade
Tantôt mobile
Tantôt tranquille
Je moissonne sans bousculade
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME
Du Sphinx dans mon rimeur
Paris au fil du coeur
Du Nil dans mes veines
Dans mes artères coule la Seine
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma plante
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME
Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
Je dis AIME, AIME, AIME
Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
AIME, AIME, AIME...
AIME, AIME, AIME...
Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
Pour le dehors le dedans
Pour l'après pour l'avant
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma plante
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME...
rencontre, MCCLV
lundi 29 mars 2010
rencontre, MCCLIV
dimanche 28 mars 2010
samedi 27 mars 2010
rencontre, MCCL
vendredi 26 mars 2010
jeudi 25 mars 2010
mercredi 24 mars 2010
rencontre, MCCXLVII
mardi 23 mars 2010
lundi 22 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
samedi 20 mars 2010
vendredi 19 mars 2010
jeudi 18 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
mardi 16 mars 2010
rencontre, MCCXXXIX
lundi 15 mars 2010
dimanche 14 mars 2010
samedi 13 mars 2010
vendredi 12 mars 2010
jeudi 11 mars 2010
rencontre, MCCXXXIV
Du détroit d'indigo aux mers d'Ossian, sur le sable rose et orange qu'a lavé le ciel vineux, viennent de monter et de se croiser des boulevards de cristal habités incontinent par de jeunes familles pauvres qui s'alimentent chez les fruitiers. Rien de riche.
- La ville !
Du désert de bitume fuient droit, en déroute avec les nappes de brumes échelonnées en bandes affreuses au ciel qui se recourbe, se recule et descend, formé de la plus sinistre fumée noire que puisse faire l'Océan en deuil, les casques, les roues, les barques, les croupes.
- La bataille !
Lève la tête : ce pont de bois, arqué ; les derniers potagers de Samarie ; ces masques enluminés sous la lanterne fouettée par la nuit froide ; l'ondine niaise à la robe bruyante, au bas de la rivière ; ces crânes lumineux dans les plants de pois, - et les autres fantasmagories - La campagne.
Des routes bordées de grilles et de murs, contenant à peine leurs bosquets, et les atroces fleurs qu'on appellerait coeurs et soeurs, Damas damnant de langueur, - possessions de féeriques aristocraties ultra-Rhénanes, Japonaises, Guaranies, propres encore à recevoir la musique des anciens, - et il y a des auberges qui pour toujours n'ouvrent déjà plus - il y a des princesses, et si tu n'es pas trop accablé, l'étude des astres. - Le ciel.
mercredi 10 mars 2010
rencontre, MCCXXXIII
mardi 9 mars 2010
lundi 8 mars 2010
rencontre, MCCXXXI
dimanche 7 mars 2010
rencontre, MCCXXX
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour qui toujours recommence ?...
Reconnais-tu le Temple au péristyle immense,
Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l’antique semence ?...
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d’un souffle prophétique...
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour qui toujours recommence ?...
Reconnais-tu le Temple au péristyle immense,
Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l’antique semence ?...
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d’un souffle prophétique...
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l’arc de Constantin
— Et rien n’a dérangé le sévère portique.
samedi 6 mars 2010
rencontre, MCCXXIX
vendredi 5 mars 2010
rencontre, MCCXXVIII
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
— C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S’enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli.
J’errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.
jeudi 4 mars 2010
mercredi 3 mars 2010
mardi 2 mars 2010
rencontre, MCCXXV
Ainsi que la terre pâmée,
Ses cheveux fleuris dans le vent,
Vers le calme soleil levant
Exhale sa vie embaumée,
Ainsi vers toi j’élèverai,
Dans l’azur de ton ciel mystique,
Le parfum de ce pur cantique
Par ton âme seule inspiré.
Ta voix me pénètre, et c’est elle
Qui par ma bouche aura chanté
L’hymne pieux à ta beauté,
Visible Esprit, chair immortelle !
[ 190 ] Je devinerai le secret
De ces magiques harmonies
Où, sous tes doigts, vibrent unies
La mer, mon âme et la forêt.
Dissipant les langueurs moroses.
Les rêves dont j’ai cru mourir,
Toi seule en moi fis refleurir
De suaves et nobles roses.
Quand tes yeux les reconnaîtront
Tu souriras de mon offrande,
Car j’en veux faire une guirlande
Pour couronner ton chaste front.
Frais parfums, hymnes, fleurs tressées,
Tout vient de toi : reprends ton bien.
Que mon cœur te parle du lien,
Et contemple en moi tes pensées.
[ 191 ]
lundi 1 mars 2010
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