mardi 2 mars 2010

rencontre, MCCXXV



Ainsi que la terre pâmée,

Ses cheveux fleuris dans le vent,
Vers le calme soleil levant
Exhale sa vie embaumée,


Ainsi vers toi j’élèverai,
Dans l’azur de ton ciel mystique,
Le parfum de ce pur cantique
Par ton âme seule inspiré.







Ta voix me pénètre, et c’est elle
Qui par ma bouche aura chanté
L’hymne pieux à ta beauté,
Visible Esprit, chair immortelle !


Je devinerai le secret
De ces magiques harmonies
Où, sous tes doigts, vibrent unies

La mer, mon âme et la forêt.


Dissipant les langueurs moroses.

Les rêves dont j’ai cru mourir,
Toi seule en moi fis refleurir
De suaves et nobles roses.


Quand tes yeux les reconnaîtront

Tu souriras de mon offrande,
Car j’en veux faire une guirlande
Pour couronner ton chaste front.


Frais parfums, hymnes, fleurs tressées,

Tout vient de toi : reprends ton bien.
Que mon cœur te parle du lien,
Et contemple en moi tes pensées.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

En repassant par chez vous, combien le plaisir prend tout son sens, à défaut de passer par les sens. Cela aussi c'est vous.
Lau.