rencontre, MCXVII

Et chez moi, bien entendu, ce qui est dit le Dimanche est toujours valable le Lundi. Par exemple

"Je vous aime"

Autre jolie façon de voir la vie en douce, non ?

rencontre, MCXVI

UN DIMANCHE






EN DOUCE

rencontre, MCXV

Brocéliande mais bien d'autres forêts. L'air-vers du Monde. Toute fée m'habitant dès lors.

Dès l'Or de mon Amour en Elle, et à jamais.

rencontre, MCXIV

Bien peu parmi mes pourtant proches amis -je pense à mon très cher Doyle, ce regretté- ont pu photographier les fées. Ces invisibles Amazones sont en effet d'une bien elfiques discrétion, pour ne pas dire d'une féérique pudeur !

Mon assidue fréquentation de Brocéliande m'autorise cependant ce soir à vous en dévoiler l'une -et peut-être bientôt quelque autre : en compagnie de sa sublime monture au cou si phallique et céleste à la fois !






Et permettez-moi d'en dédier la Beauté à ma non moins très chère Laurence, la celte Laurence, la céleste bien sûr, aussi, car mon Amie.

rencontre, MCXIII

Balnea uina Venus corrumpunt corpora nostra

sed uitam faciunt balnea uina Venus

rencontre, MCXII

Mademoiselle L.







Je suis si bien dans tes bras

rencontre, MCXI

Mademoiselle Adèle






Septième ciel sans ascenseur

rencontre, MCX

Regarde, ma Voyageuse







regarde la Mer qui te regarde






et prends bien soin de lui ressembler

rencontre, MCIX

Voyage immense certes,

traversée plus audacieuse encore que toutes celles que l'on a entreprises jusqu'à ce jour, jusqu'à cette nuit même où l'on vous voit brusquement briller telles que vous êtes réellement parmi nos âmes, Soeurs, courant de fleuves en fleuves, de mers en mers, ponts d'ombre et de lumière, liens qui vont de notre oeil à notre coeur, de notre coeur à ce Mystère qui malgré nous presque l'habite au plus loin,

au plus profond







au plus menu du plus secret de nos désirs !

rencontre, MCVIII

Pour ma part, je m'aperçois que je n'ai guère changé non plus. C'est peut-être bien pour cela que la situation, et tout particulièrement la situation générale, est à ce point désespérée.






Que cet oeil noir que j'aime tant en moi ne cesse et ne cessera toujours de me chercher d'autres étoiles.

rencontre, MCVII

En fait, c'est toujours la même histoire. Beaucoup désirent me suivre, bien peu le font.

Tiens, à partir de cette très individuelle constatation, je viens juste de comprendre pourquoi le Monde ne change pas. Ne changera jamais.

Sale gosse.

rencontre, MCVI

Lundifficile, je sais.






Mais pour bien commencer la semaine,

il suffit juste de partir d'un bon pied.








VOUS ME SUIVEZ ?

rencontre, MCV

22 novembre

Cécile, Cécile

Toi qui si souvent solleilles à mes côtés

dépose en moi la grâce de tes accords

dépose au coeur de Celle que j'aime

ma douce ma tendre ma belle mademoiselle L.

LE RÊVE DE MES BAISERS

rencontre, MCIV

L'insoutenable incertitude de nos frontières, 5





autoportrait au pays d'enfance

rencontre, MCIII

L'insoutenable incertitude de nos frontières, 4





autoportrait en homme
du futur

rencontre, MCII

L'insoutenable incertitude de nos frontières, 3





autoportrait en Laurence d'A

rencontre, MCI

L'insoutenable incertitude de nos frontières, 2







autoportrait au jeu de dames,

face

rencontre, MC

L'insoutenable incertitude de nos frontières, 1







autoportrait au jeu de dames,

pile

rencontre, MXCIX

Il était une fois un roi...

Il était autrefois des lois comme ça, mais un jour pourtant les grosses et même les petites

chiennes

se retrouvèrent

REINES.

Quant aux moyennes...

Elles n'ont pas dit leur dernier mot.

rencontre, MXCVIII

La pomme d'Eve




ou

mon sacré Dimanche au Jardin d'Eden-Adèle

rencontre, MXCVII

Ma jolie soeur

ma jolie sphère

je

t'aime

endroit envers

envers endroit

je

t'aime

ma jolie soeur

ma jolie sphère







ta jolie langue

m'emplit de joie

ton p'tit bout de coeur

m'emplit les doigts

rencontre, MCVI

Your life is so...

rencontre, MXCV

O musique adorable de ta voix !

Mon coeur haletant bat plus vite ; mon âme muette ne peut que s'exprimer par des soupirs et cherche en vain des mots introuvables...

rencontre, MXCIV

Les années ont passé.

Aujourd'hui, là où je suis et comme je suis, j'accorde mes propres lèvres à qui j'aime. Et la petite clé de toutes les Liqueurs et de tous les Baisers ne porte désormais plus qu'un seul petit nom, qu'une petite formule qu'il me plaît tant d'entendre susurrer sans cesse à mon oreille :

JE T'AIME...

rencontre, MXCIII

Tu me demandes non moins souvent d'où je viens.

Je viens, ou plutôt je reviens de loin.

Car je dois à présent reconnaître que mes chères ancêtres, outre le fait qu'elles pratiquaient très consciencieusement et très exclusivement la parthénogénèse, étaient de ces moeurs que l'on qualifierait aisément aujourd'hui d'austères, si ce n'est de sévères.

Ceci explique peut-être cela : mon goût immodéré pour la Liqueur et, bien entendu, pour les baisers.

***

- Oui, la parthénogénèse, ai-je bien dit.

En effet, ces très chères aïeules ne trouvèrent en fait jamais, même parmi la masculinité la plus sobre, homme assez austère lui-même pour les embrasser.

rencontre, MXCII

ET LES MURS TOMBERONT






ET LES LANGUES FLEURIRONT

rencontre, MXCI

De plus en plus souvent tu nous demandes où vivent en leur quotidien les Apollines. Mais nous sommes doubles, ne le vois-tu pas, ne le sens-tu pas, ne te l'avons-nous pas dit mille et mille fois ?






Les Apollines à Paris, les Apollines ici, les Apollines ailleurs, les Apollines au creux de ces ciels où les nuages ont leurs cartes secrètes, qu'elles caressent plus qu'elles ne les abattent...

Car oui nous vivons au pays de ces caresses, toute vie loin d'elles nous serait impossible...






Pas dans un pays de rêves, non, mais nous te le répétons à celui des caresses, et à celui-là seul : les premiers bien impalpables, les secondes si charnelles, si célestement charnelles - nous voulons bien dire : du ciel incarné.

Nous voulons bien dire : de l'Amour.

rencontre, MXC

Pour que cela ne soit pas, sans cesse






SOIS PRINCESSE.



Fais de chacun de tes instants







TON COURONNEMENT.

rencontre, MLXXXIX

ENFANCE...

Celle dont tu n'auras jamais trop d'une vie pour l'embrasser, avant que les jours ne t'étreignent à leur tour...

qu'ils ne te mijotent à la casserole...







ou pire encore, et tellement quotidien : qu'ils ne te noient dans le pleur pourtant si clair

de ta propre soumission

rencontre, MLXXXVIII

LES VISAGES, AUSSI.

Corps et coeurs et puis visages, douces amours sages de notre enfance, où nous suffisait souvent l'effleurement du Monde, où nous contentait son éclosion. L'oublier serait notre propre oubli, notre dépérissement définitif, novembre éternel orphelin du printemps de nos bouches.

rencontre, MLXXXVII

Mais comme vous l'imaginez bien, les choses ont depuis cette très ancienne époque oh combien changé !






Les êtres sont apparus. Apparues les créatures. Les corps. Les coeurs. Les sueurs, les désirs. La chaleur des transports, les langues pour le dire, pour le creuser ce sacré mystère, pour fouiller dans le plus intime du secret de ces apparitions. De ces apparitions singulières qui sont autant de signes de ce céleste Invisible qui va depuis toujours de Mars à Vénus et de Vénus en Terre, de Terre en Lune et de Lune en l'Autre. Divin va-et-vient ! Divin, oui, et ad libitum, mon Amour, ad libitum.

rencontre, MLXXXVI

Le Pays des fées, II






ou le souvenir de ma vie sur Mars

rencontre, MLXXXV

Miss A,

Miss Artémis...

prémices






d'un Bonheur antérieur.

rencontre, MLXXXIV

TOUS SEINS.






Mais tant qu'à faire aussi, je préfère les miens.