La mer est grise à l'aube, argentine et docile,
Chargée de ces oiseaux qui s'en font un asile
Et la brume légère en timide baigneuse
Habille de coton la vague paresseuse
Au zénith son éclat se moire de saphir
Et son or pailleté scintille d'élixir
De jouvence saline au parfum d'algues blondes
Venues de quels ailleurs en rondes vagabondes
Teintée de rose au soir dans le soleil couchant,
Elle s'unit à lui en tempo déchirant
Dans un hymen royal de lapis-lazuli
Dans le silence bleu de ses bains de minuit
Elle offre ses saveurs ainsi qu'on fait d'un fruit,
Conquise, elle reçoit l'étreinte de la nuit
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