Ton rire est clair, ta caresse est profonde,Tes froids baisers aiment le mal qu'ils me font
Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l'onde,
Et les lys d'eau sont moins purs que ton front ;
Ta forme fuit, ta démarche est fluide,
Et tes cheveux de légers réseaux ;
Ta voix ruisselle ainsi qu'un flot perfide ;
Tes bras souples sont pareils aux roseaux,
Aux longs roseaux des fleuves, dont l'étreinte
Enlace, étouffe, étrangle savamment,
Au fond des flots, une agonie éteinte
Dans un nocturne évanouissement.
mercredi 6 mai 2009
rencontre, DCCCXXXVI
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