UN HIVER EN PARAPLUIE ROUGE
La neige, fourrure blanche,
Ourle le rebord des toits ;
Elle poudre chaque branche
De la perruque des bois.
Sous son linceul elle enferme
Les plus lointains horizons ;
À la barbe du Dieu Terme
Elle suspend des glaçons.
Dans ses rets froids et tenaces
Au vol elle abat l’oiseau,
Et, se durcissant en glaces,
Fige le poisson dans l’eau.
Sur la vitre des mansardes
Elle étale ses pâleurs,
Et fait aux lunes blafardes
Un teint de pâles couleurs.
Des Vénus trop court vêtues
En cachant la nudité,
La neige tisse aux statues
Un voile de chastité...
La neige, fourrure blanche,
Ourle le rebord des toits ;
Elle poudre chaque branche
De la perruque des bois.
Sous son linceul elle enferme
Les plus lointains horizons ;
À la barbe du Dieu Terme
Elle suspend des glaçons.
Dans ses rets froids et tenaces
Au vol elle abat l’oiseau,
Et, se durcissant en glaces,
Fige le poisson dans l’eau.
Sur la vitre des mansardes
Elle étale ses pâleurs,
Et fait aux lunes blafardes
Un teint de pâles couleurs.
Des Vénus trop court vêtues
En cachant la nudité,
La neige tisse aux statues
Un voile de chastité...
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