Un frisson naît et monte en ma forme élancée
Le soir, quand je suis nue et que je contemple,
Et sur ma hanche souple au fléchissement ample
Pâle en la psyché blonde, impavide et dressée
Comme une déité superbe dans un temple,
Et t'évoquant, Vénus Solitaire, en Exemple,
L'hermaphrodite amour éclot dans ma pensée.
Des fleurs mortes au sein de coupes transparentes
Une senteur morbide émane exaspérante
Et mes sens font un pas d'ardeur inanimée.
Alors, double, je vois s'adorer mes prunelles
L'une à l'autre écrasant mes quadruples mamelles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire