Apprends-moi le sens de ces silences
Quand dans la chambre tu me tances
Que les rideaux bleutés filtrent l’éclat
De la sueur lors de nos ébats
Dis-moi que nos deux âmes se jumellent
Plus que deux corps qui se chevauchent
Ou contente toi de poser contre mon bras ton sein
Cette main qui contient la promesse des lendemains
L’amour est comme un péché qui s’affirme avec l’acte
Qui survit dans la constance de ces palpitations
Ne nie pas l’impérieuse réalité de cette passion
Furieuse litanie de deux âmes en contact
Il n’y a de coupable que la lumière qui ne souligne
Pas toujours les contours des sommets atteints
Le vibrant baiser mortel du rosier humain
S’agrippant à ce filet de vie qui encore, trépigne
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