samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
rencontre, MCMIII
lundi 26 décembre 2011
rencontre, MCMII
Il est né le divin enfant,
Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant,
Chantons tous son avènement !
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin enfant !
Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez vous unir à nos fêtes
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez adorer cet enfant !
Il veut nos cœurs, il les attend :
Il est là pour faire leur conquête
Il veut nos cœurs, il les attend :
Donnons-les lui donc promptement !
Il est là pour faire leur conquête
Il veut nos cœurs, il les attend :
Donnons-les lui donc promptement !
dimanche 25 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
mercredi 21 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
dimanche 18 décembre 2011
rencontre, MDCCCXCIV
Vieilles voyageuses d'un monde en sommeil, nous accordons toujours de la beauté à ce petit éclat d'un univers éteint désormais, fragment jauni de soleils à jamais passés, minuscule écorné qui tenait tout entier ce matin dans notre poche, et qui pourtant venait si bien de nous tenir au coeur, aussi, pour toute une nuit, pour toute une nuit blanche, vive, obstinée, pour toute une nuit délicieuse,
pour toute une nuit d'amour.
samedi 17 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
jeudi 15 décembre 2011
rencontre, MDCCCXC
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
rencontre, MDCCCLXXXVII
Je veux te prendre, toi que je tiens haletante
Contre mes seins, les yeux de noirs de consentement ;
Je veux te posséder comme un amant,
Je veux te prendre jusqu'au coeur !…
Je veux te prendre !...
Je veux te prendre !...
Ah ! rouler ma nudité sur ta nudité,
Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme,
Te vouloir, te vouloir !... Et n'être qu'une femme
Sur le bord défendu de la félicité !...
Et m'assouvir d'une possession ingrate
Qui voudrait te combler, t'atteindre, t'éventrer,
Fouillant de loin ta chair profonde et délicate !...
dimanche 11 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
jeudi 8 décembre 2011
dimanche 4 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
rencontre, MDCCCLXXVIII
Il pleut sur Nantes
Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Le ciel de Nantes
Rend mon coeur chagrin
Rend mon coeur chagrin
Un matin comme celui-là
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage :
Pour que je fasse le voyage :
"Madame soyez au rendez-vous
"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir
Faites vite, il y a peu d'espoir
Il a demandé à vous voir. "
Il a demandé à vous voir. "
A l'heure de sa dernière heure
A l'heure de sa dernière heure
Après bien des années d'errance
Après bien des années d'errance
Il me revenait en plein coeur
Il me revenait en plein coeur
Son cri déchirait le silence
Son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu
Voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir
Cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d'une cheminée
Assis près d'une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions
Je n'ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
A ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai compris qu'il était trop tard
J'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous
Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire
Voilà, tu la connais l'histoire
Il était revenu un soir
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un "je t'aime"
Sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je veux que tranquille il repose
Je l'ai couché dessous les roses
Je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Le ciel de Nantes
Rend mon coeur chagrin
Rend mon coeur chagrin
vendredi 2 décembre 2011
lundi 28 novembre 2011
dimanche 27 novembre 2011
samedi 26 novembre 2011
rencontre, MDCCCLXXI
vendredi 25 novembre 2011
lundi 21 novembre 2011
rencontre, MDCCCLXVI
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
dimanche 20 novembre 2011
rencontre, MDCCCLXV
samedi 19 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
jeudi 17 novembre 2011
mercredi 16 novembre 2011
rencontre, MDCCCXI
mardi 15 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
dimanche 13 novembre 2011
rencontre, MDCCCLVIII
A quoi il est certes toujours préférable de tomber en amour, comme l'on dirait dans la belle langue d'outre-Channel... Mais pour avoir l'un n'est-il pas nécessaire de pratiquer l'autre, et ne dit-on pas que la Fortune (du coeur) appartient à celles qui savent se lever tôt ?
Et puis tomber du lit n'est peut-être pas la meilleure méthode pour le pratiquer, l'amour, n'est-ce pas ?
Et puis tomber du lit n'est peut-être pas la meilleure méthode pour le pratiquer, l'amour, n'est-ce pas ?
Allez, à vos passions, jolies Potronnes-Minettes...
samedi 12 novembre 2011
vendredi 11 novembre 2011
jeudi 10 novembre 2011
mercredi 9 novembre 2011
rencontre, MDCCCLIV
L'amour que je sens, l'amour qui me cuit,
Ce n'est pas l'amour chaste et platonique,
Sorbet à la neige avec un biscuit ;
Ce n'est pas l'amour des blondins pâlots
Dont le rêve flotte au ciel des estampes.
C'est l'amour qui rit parmi des sanglots
Et frappe à coups drus l'enclume des tempes.
C'est l'amour brûlant comme un feu grégeois.
C'est l'amour féroce et l'amour solide.
Surtout ce n'est pas l'amour des bourgeois.
Amour de bourgeois, jardin d'invalide.
Ce n'est pas non plus l'amour de roman,
Faux, prétentieux, avec une glose
De si, de pourquoi, de mais, de comment.
C'est l'amour tout simple et pas autre chose.
C'est l'amour vivant. C'est l'amour humain.
Je serai sincère et tu seras folle,
Mon coeur sur ton coeur, ma main dans ta main.
Et cela vaut mieux que leur faribole !
C'est l'amour puissant. C'est l'amour vermeil.
Je serai le flot, tu seras la dune.
Tu seras la terre, et moi le soleil.
Et cela vaut mieux que leur clair de lune !
mardi 8 novembre 2011
lundi 7 novembre 2011
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