rencontre, MDXXXIII

CARESSE









MOI

rencontre, MDXXXII

L comme Lys






Lisse comme l'eau

Comme l'eau de l'Amour

que ne troublera jamais que l'aile de l'Ange

le vol léger de la Colombe

rencontre, MDXXXI

‎8h13, pleine lune.
8h16, éclipse lunaire.
14h08, noeud lunaire descendant.
23h38, solstice d'hiver.









SIGNATVRA RERVM

rencontre, MDXXX

21 décembre.

Yver, vous n'estes qu'un villain

Yver, vous n'estes qu'un villain,
Esté est plaisant et gentil,
En tesmoing de May et d'Avril
Qui l'acompaignent soir et main.

Esté revest champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs,
Par l'ordonnance de Nature.

Mais vous, Yver, trop estes plain
De nege, vent pluye et grezil;
On vous deust banie en essil.
Sans point flater, je parle plain,
Yver, vous n'estes qu'un villain !

rencontre, MDXXIX

Juste le temps d'un rêve.

Juste le temps de glisser quelques mots dans la froissure des draps, dans la froissure de nos doigts, le temps que nos corps se souviennent qu'ils ont aussi des ailes, et que ces ailes sont des rêves, des rêves, des rêves, oh oui des rêves, la plus aérienne des inventions contre l'illusion de la pesanteur, mon Amour.

rencontre, MDXXVIII

TRISTE SOIR SOIR, MADAME DE ROMILLY

rencontre, MDXXVII

Tout enfant, tu dormais près de moi, rose et fraîche,
Comme un petit Jésus assoupi dans sa crèche ;
Ton pur sommeil était si calme et si charmant
Que tu n'entendais pas l'oiseau chanter dans l'ombre ;
Moi, pensif, j'aspirais toute la douceur sombre
Du mystérieux firmament.


Et j'écoutais voler sur ta tête les anges ;
Et je te regardais dormir ; et sur tes langes
J'effeuillais des jasmins et des oeillets sans bruit ;
Et je priais, veillant sur tes paupières closes ;
Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses
Qui nous attendent dans la nuit.


Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche,
Faite d'ombre, sera si morne et si farouche
Que je n'entendrai pas non plus chanter l'oiseau ;
Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe,






Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe
Ce que j'ai fait pour ton berceau.

rencontre, MDXXV

Anon, to sudden silence won,
In fancy they pursue
The dream-child moving through a land
Of wonders wild and new,
In friendly chat with bird or beast







And half believe it true...

rencontre, MDXXIV

15 décembre.








RUDE JOURNEE POUR LA REINE

rencontre, MDXVI

Avoir plus de souvenirs que si tu avais mille ans.
Et tout en même temps saisir l'instant. Le seul Instant.

L'Instant qui te connait toi-même.

Car il est un temps pour l'illusion,

il est un temps pour la sagesse.

rencontre, MDXV

Accords perdus ?

Mais le Paradis sait pourtant être follement terrestre, à celles, à ceux dont le regard sait ne jamais oublier qu'il est né d'abord et avant tout céleste...

rencontre, MDXIV

L'ODALISQUE PENSIVE







Dessin trouvé
sur une paroi de la Villa de décembre

rencontre, MDXIII

A LA FENETRE DE MON HIVER

COMME UN MOMENT TRES CLAIR

J'AI VU VENIR A MOI
TOUT BAS
TON COEUR SOLAIRE
TON COEUR PRINTEMPS

rencontre, MDXII

M Y T H O L O G I E S










Athéna chryséléphantine retrouvée...

rencontre, MDXI

2 décembre, sainte Viviane.







ma si chère Dame du Lac...

rencontre, MDIII

Je t’aime d’être rousse et pareille à l’automne,
Frêle image de la Déesse de l’automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.






Je t’aime d’être lente et de marcher sans bruit
Et de parler très bas et de haïr le bruit,
Comme l’on fait dans la présence de la nuit.


Et je t’aime surtout d’être pâle et mourante,
Et de gémir avec des sanglots de mourante,
Dans le cruel plaisir qui s’acharne et tourmente.


Je t’aime d’être, ô sœur des reines de jadis,
Exilée au milieu des splendeurs de jadis,
Plus blanche qu’un reflet de lune sur un lys...


Je t’aime de ne point t’émouvoir, lorsque blême
Et tremblante je ne puis cacher mon front blême,
Ô toi qui ne sauras jamais combien je t’aime !

rencontre, MDII

ET POUR JAMAIS








INSTANTANEMENT NOUS SERONS ENSEMBLE

rencontre, MDI

22 novembre.








Sainte,
trois fois sainte Cécile,
jouez longtemps
pour nous.

rencontre, MCDXCI

Troublante, tentante








transparence de l'intime

rencontre, MCDXC

11 novembre








Faites l'amour, pas la guerre

rencontre, MCDLXXXIX

Tout vêtu de plumes et de baisers

Longtemps mon rêve ailé vers Toi volera...

rencontre, MCDLXXXVIII

Et lorsque fut enfin tombée l'ultime feuille...








Ta Beauté mise à nu se révéla

rencontre, MCDLXXXVII

AUTOMNE, SAISON DOUCE.









Car il n'est en toi de feuillage persistant.

rencontre, MCDLXXIV

N'OUBLIE JAMAIS.








N'oublie jamais que ton coeur dansa.

rencontre, MCDLXXIII

Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.


Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.


Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,


Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,








D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.

rencontre, MCDLXXII

Un Dimanche à lire








dans ta beauté

rencontre, MCDLXXI

"les plus doux yeux !" quelle douceur fluide
A la cadence répétée !
Même si tu chantas cent poèmes
Le meilleur est celui-ci
Je peux l'entendre
Entre mon âme
Et les rumeurs de la terre








"Les plus doux yeux qu'on vit jamais " !

rencontre, MCDLXX

Avant que brusquement dans l'aurore surgissant

ton oeil dedans mon oeil ravive en un instant

ce feu profond de toi que mon ventre couvait

rencontre, MCDLXIX

Et puis après le plus fou des Amours







le plus doux des sommeils...

rencontre, MCDLXVIII

Juste avant le froissement des draps...

rencontre, MCDLXVII

"Anges annonciateurs" me dis-tu ?

Anges enlacés. Et leur pouvoir en devient aussitôt plus grand, leur message comme une sorte de vision prémonitoire, précise et ardente déjà. Pendant que le Temps se retire, ébloui par la Nouvelle.

rencontre, MCDLXVI

Oh mon Amour

la lumineuse vibration de ton corps

dans l'aurore claire de nos caresses

dans le doux jeu de nos baisers

rencontre, MCDLXV

LES HABITS DU DIMANCHE










La Belle de Nîmes a ce matin pour Toi


sous des doigts de velours des émois de satin

rencontre, MCDLXIV

Longues et belles, mes nuits avec Elle








Mademoiselle L.

rencontre, MCDLXIII

INCITATION.

rencontre, MCDLXII

‎

QUAND LA BEAUTE MONTRE SON VISAGE

L'IMBECILE REGARDE SES RIDES

rencontre, MCDLXI

Mais si, ce sont des ailes !







car je suis ton papillon

rencontre, MCDLX

Au bord de mon lac un soir d'après l'été

L'Amour me dessina comme un baiser

D'ailes et puis d'eau de coeurs entrelacés

Oh Lau d'un Signe un soir d'après l'été

L'Amour me rappela que tu m'avais aimée

rencontre, MCDLIX

MOI TOUT PRES DE TOI LA TÊTE A L'ENVERS








TOI EN MOI LES DOIGTS BIEN A L'ENDROIT

rencontre, MCDLVIII

MAIS AUSSI

CET AMOUR-LA...

rencontre, MCDLVII

Petites douceurs matutinales...








...doux petits troubles dominicaux

rencontre, MCDLVI

Oeil pour oeil, paupière pour paupière






rêve pour rêve...

rencontre, MCDLV

Et ta caresse me berça comme un songe...

rencontre, MCDLIV

LE DESIR DANS L'HUMAIN COMME UN GRAIN DE









BEAUTE

rencontre, MCDLIII

Certains soirs de certaines lunes








ma fée porte le nom de l'eau

rencontre, MCDLII

SAINTE-FLEUR.








Cette si secrète des quatre saisons

rencontre, MCDLI

Je sais bien qu'un jour, tu te retourneras.

Juste une question de temps. Juste. Et alors je me coulerai tout entière dans l'eau de tes yeux, je glisserai ma langue entre les rives de ta lèvre, profonde, lumineuse et si nue dans le plus clair de tes baisers.

rencontre, MCDL

IDEAL








Souvent inaccessible, à chaque instant tenté.

Tentative & tentation...

rencontre, MCDXLIX

JAMAIS.








Ne jamais se laisser prendre au jeu des hommes.

rencontre, MCDXLVIII

BIENVENUE MISS OCTOBRE !