la vie s'en va...
Il n'y a pas que les ans qui finissent : le plus clair de ton temps meurt bien vite s'il n'est chaque jour embrasé de la lumière de ton Amour, de tout ton Amour : alors une nouvelle fois prends-en soin, grand
Take all my loves, my love, yea, take them all What hast thou then more than thou hadst before ? No love, my love, that thou mayst true love call : All mine was thine before thou hadst this more...
Vous faites trop de bruit, Zéphire, taisez-vous,
Pour ne pas éveiller la belle qui repose ;
Ruisseau qui murmurez, évitez les cailloux,
Et si le vent se tait, faites la même chose.
Mon coeur sans respirer, regardons à genoux
Sa bouche de corail, qui n’est qu’à demi close,
Dont l’haleine innocente est un parfum plus doux
Que l’esprit de jasmin, de musc, d’ambre et de rose.
Ah que ces yeux fermés ont encor d’agrément !
Que ce sein demi-nu s’élève doucement !
Que ce bras négligé nous découvre de charmes !
Ô Dieux, elle s’éveille, et l’Amour irrité
Qui dormait auprès d’elle a déjà pris les armes
Pour punir mon audace et ma témérité.