Pleurant amèrement mon douloureux servage
Qui tient mon corps mal sain, mon esprit en souci,
Le coeur comblé d'amer, le visage transi,
Cachant l'ombre de vie en une morte image,
Je cherche vainement qui l'esprit me soulage ;
Le médecin du corps, j'éprouve vain aussi,
D'un front saturnien, d'un renfrogné sourcil,
Je trouve tout ami en amitié volage.
Voyant donc mes malheurs croître en infinité,
N'éprouvant rien qu'ennui, peine et adversité,
Un céleste désir élève ma pensée,
Disant, il ne faut plus en la poudre gésir,
Il faut chercher au ciel le bienheureux plaisir.
« N'espère pas salut en une nef cassée. »
Qui tient mon corps mal sain, mon esprit en souci,
Le coeur comblé d'amer, le visage transi,
Cachant l'ombre de vie en une morte image,
Je cherche vainement qui l'esprit me soulage ;
Le médecin du corps, j'éprouve vain aussi,
D'un front saturnien, d'un renfrogné sourcil,
Je trouve tout ami en amitié volage.
Voyant donc mes malheurs croître en infinité,
N'éprouvant rien qu'ennui, peine et adversité,
Un céleste désir élève ma pensée,
Disant, il ne faut plus en la poudre gésir,
Il faut chercher au ciel le bienheureux plaisir.
« N'espère pas salut en une nef cassée. »
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