mercredi 12 mars 2008
mardi 11 mars 2008
rencontre, CCXCIV
lundi 10 mars 2008
rencontre, CCXCIII
dimanche 9 mars 2008
rencontre, CCXCII
samedi 8 mars 2008
rencontre, CCXC
Comme gelée au monter du Soleil
Mon âme sens, qui toute se distille
Au rencontrer le rayant de son oeil
Dont le povoir me rend si fort débile
Que je deviens tous les jours moins habile
A résister aux amoureux traits d'Elle
En la voyant ainsi plaisamment belle
Et le plaisir croissant de bien en mieux
Par une joie inconnue et novelle
Que ne suis donc plus qu'Argus tout en yeux ?
vendredi 7 mars 2008
rencontre, CCLXXXIX
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir,
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir,
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- et l'Infini terrible effara ton oeil bleu !
- Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- et l'Infini terrible effara ton oeil bleu !
- Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
rencontre, CCLXXXVIII
jeudi 6 mars 2008
rencontre, CCLXXXVII
Oh le jeu de ces si doux rayons qui font et défont ma
danse
quand je m'endors à leur éclat
danse
quand je m'endors à leur éclat
mercredi 5 mars 2008
rencontre, CCLXXXVI
mardi 4 mars 2008
rencontre, CCLXXXV
lundi 3 mars 2008
rencontre, CCLXXXIV
Ce qui ne signifie pas que les choses soient en rien figées... C'est au contraire de la mobilité permanente de toutes ces existences et de toutes leurs apparences que se développe cette Beauté, qu'elle se ramifie en quelque sorte, et même qu'elle fleurit, à chaque jour plus puissante, à chaque nuit plus éclatante face au mur de tous nos mystères : comme autant de reflets d'une même
étoile,
comme autant de ses chants...
dimanche 2 mars 2008
rencontre, CCLXXXIII
samedi 1 mars 2008
rencontre, CCLXXXII
Puis Mars est venu. L'année recommençait, autrefois, avec ce mois-là. Mars. C'était un dieu de la guerre, celui-là, et c'était lui qui ouvrait l'année. Tel était ce Monde, alors, et tel est peut-être toujours ce Monde... Qui sait ? Et moi, même en y marchant quatre à quatre, même en le traversant pour ainsi dire en diagonale, à grandes enjambées de vies, j'y ai croisé tant de figures, y ai parlé tant de langues, donné et reçu tant de baisers...
C'était ma manière à moi d'y conjurer cette espèce de mauvais sort, et même de malédiction que j'y sentais : ce signe de Mars, ce mélancolique et presque méchant signe de Mars... Alors que j'y cherchai Vénus, moi, alors que mon coeur depuis toujours la chantait...
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