Ne craignons pas la nuit
Quand elle se repaît de nos corps
Et cerne l’ovale des visages
Poussons notre barque vers l’abîme silencieux
Où le pré suspend son souffle
Sous la ramure des chênes
Défaisons nos amarres
Défaisons nos amarres
Lisons aux contours de la pénombre
La vaste histoire dont nous ne connaissons
Que le discret ressac à notre berge
Resterons-nous aveugles en la demeure
Où cordes dociles nous vibrons
Des accents de l’énigme primordiale ?
La vaste histoire dont nous ne connaissons
Que le discret ressac à notre berge
Resterons-nous aveugles en la demeure
Où cordes dociles nous vibrons
Des accents de l’énigme primordiale ?
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