Toute la lumière tournant sur ses épaules
centre de midi
horizon et rivage
montent jusqu'au corps

je lis
la lumière
le centre nu
ce que son corps
écrit
écrit
la main sous la lumière
Take all my loves, my love, yea, take them all What hast thou then more than thou hadst before ? No love, my love, that thou mayst true love call : All mine was thine before thou hadst this more...
Le désir est ma voie et la tempête ma boussole
En amour je ne jette l’ancre dans aucun port.
La nuit j’abandonne la plupart de moi-même
Puis je me retrouve et m’étreins passionnément au retour.
Je suis la jumelle du flux et du reflux
De la vague et du sable du bord
De l’abstinence de la lune et de ses vices
De l’amour
Et de la mort de l’amour.
Dans la maison de mon corps prennent refuge mes états
chaque soir,
Et chaque matin on me réveille de mon absence.
Ceux qui comprennent mon rythme me connaissent,
Me suivent mais ne me rejoignent pas.
Feuilles de jour et mousse de rosée
Roseaux du vent, sourires parfumés
Ailes couvrant le monde de lumière
Bateaux chargés du ciel et de la mer
Chasseurs des bruits et sources des couleurs
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.